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Aux JO 2024, la triathlète belge Claire Michel « malade » après l’épreuve dans la Seine

La triathlète belge Claire Michel, qui a fini 38e du triathlon féminin des Jeux olympiques de Paris, le 31 juillet, est « malade » et son équipe ne pourra pas prendre part à l’épreuve mixte programmée lundi 5 août, a annoncé, dimanche, le Comité olympique et interfédéral belge (COIB) dans un communiqué.
« Le COIB et Belgian Triathlon espèrent que les leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon aux Jeux olympiques », selon le communiqué. « Nous pensons ici à la garantie des jours d’entraînement, des jours de compétition et du format des compétitions qui doivent être clarifiés à l’avance et faire en sorte qu’il n’y ait pas d’incertitude pour les athlètes, l’entourage et les supporteurs », selon les deux organisations.
« Paris 2024 (…) souhaite un prompt rétablissement » à Claire Michel « et prendra régulièrement de ses nouvelles », selon le Comité d’organisation (Cojop), qui « tient à rappeler que la santé des athlètes est sa priorité ».
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Le Cojop et la fédération internationale, World Triahlon, ont par ailleurs annoncé, dimanche soir, que la compétition du relais mixte aurait bien lieu lundi dans la Seine, à 8 heures. « Les derniers résultats des analyses confirment que la qualité de l’eau de la Seine sur le site du triathlon s’est améliorée au cours des dernières heures, et les analyses prospectives indiquent que la qualité de l’eau se situera dans les limites acceptables par World Triathlon », écrivent-ils dans un communiqué.
Après l’annulation de plusieurs entraînements dans le fleuve parisien, l’épreuve olympique masculine, prévue à l’origine le 30 juillet, avait dû être reportée de vingt-quatre heures, l’eau de la Seine étant impropre à la baignade. Elle avait eu lieu dans la foulée de l’épreuve féminine qui avait été maintenue à sa date initiale.
« Si la priorité était la santé des athlètes, alors cette course aurait été transférée depuis longtemps sur un autre site. Nous ne sommes que des marionnettes », s’était indigné, après le report, un autre triathlète belge, Marten van Riel, quatrième des JO de Tokyo en 2021. Après la course, l’association Surfrider Foundation s’était « inquiétée » que les athlètes aient « pris le départ » alors « qu’il a plu pendant plusieurs heures avant », dans la nuit.
En août 2023, les test-events du triathlon avaient déjà dû être en grande partie annulés, la qualité de l’eau ne correspondant pas aux standards européens basés sur deux bactéries fécales, Escherichia coli et les entérocoques.
Samedi, à mi-parcours des JO de Paris, le président du Cojop, Tony Estanguet, avait dit sa « sérénité » pour les prochaines épreuves dans la Seine. La natation en eau libre y est également prévue le 8 et le 9.
Les autorités françaises et les organisateurs ont fait de l’assainissement du fleuve un argument fort, marketing, politique et de communication. Quelques jours avant l’ouverture des JO, la maire (socialiste) de Paris, Anne Hidalgo, et M. Estanguet, s’y étaient baignés sous l’œil des médias, de nombreux journalistes et responsables les accompagnant dans l’eau.
Emmanuel Macron avait salué par un message sur le réseau social X, la tenue des épreuves le 31 juillet, avec un message posté avec des images des triathlètes plongeant dans le fleuve : « Par un investissement massif de l’Etat, avec Paris et le Val-de-Marne, nous avons réussi en quatre ans l’impossible depuis cent ans : la Seine est baignable », un « héritage fabuleux » pour les habitants « et la biodiversité ».
Le Monde avec AFP
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